1% des gens vont vraiment saisir le message que je vais essayer de transmettre. Et c’est une vraie estimation, pas comme ces tests Facebook à la con “Seulement 2% de la population qui sont des génies résoudront cette énigme : 2 + 2 = ?“.

Mais même si seulement 1% comprennent le message, je serai content. Voici mon message.

La terre tournerai beaucoup, beaucoup mieux si tout le monde réalisait et accepterait ce concept :

Tout ce qui t’arrive dans la vie n’est peut être pas de ta faute, mais c’est ta responsabilité.

BIM ! Ah c’est dur de se prendre ça dans la tronche. Les gens adorent se prétendre responsables, mais dans les faits les 3/4 des gens (et je suis gentil) se comportent en foutus irresponsables. Je ne dis pas que c’est ton cas spécifiquement, toi qui me lis, mais examine attentivement les prochains exemples que je vais décrire et essaye d’être le plus ouvert possible pour identifier si toi aussi tu es irresponsable, ou non.

Si tu passes ton temps à chercher le responsable de tes problèmes, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi. Tu es un irresponsable. En cherchant un fautif, tu places le pouvoir dans les mains des autres.

Ah, si je gagnais un euro à chaque fois que j’entends dire “c’est la faute de untel, de mon patron, des riches, des pauvres, la faute du gouvernement, la faute des autres” j’aurai au moins 10 000 euros.

Certes, c’est peut-être la faute des autres, mais c’est ta responsabilité d’agir pour changer une situation si elle te déplait. Et quand je dis agir, ce n’est pas se plaindre.

Quand tu fais la grève, tu te plains.

Quand tu lances un pétition, tu te plains.

Quand tu demandes à quelqu’un d’autre de résoudre tes problèmes, tu te plains.

Quand tu fous un gilet jaune et que tu crée des bouchons, tu te plains.

Et surtout, au lieu d’être une solution, tu contribues au problème.

C’est pas le gouvernement que tu fais chier, c’est tous les autres. Les gens qui veulent travailler tranquille, aller se balader, les pompiers, les ambulances.

Range ton gilet jaune

Dans tout ce que tu fais, demande-toi :

Est-ce que j’apporte une solution ou est-ce que je contribue au problème ?

Quand tu prend ton gilet jaune et que tu vas brandir des pancartes dehors, tout ce que je vois, c’est d’une part que tu fais chier tout le monde, et surtout ton impuissance.

Oui, ton impuissance. C’est ça ta manière d’agir ? Un p*tain de gilet jaune et bloquer les routes ? Wow, ça c’est de l’action. À côté, en 1789 c’étaient des rigolos.

J’appelle pas à la révolution ou à trancher des têtes, on est plus au moyen âge. Mais bordel il y a des centaines d’autres moyens plus intelligents et plus constructifs de faire bouger les choses :

  • Boycotte l’essence. La loi du marché c’est simple, si personne n’achète, le prix baisse automatiquement.
  • Achète une trotinette électrique. Prend les transports. Marche.
  • Gagne plus d’argent comme ça le prix de l’essence ne sera plus un problème pour toi.
  • Fais-toi recruter chez Total, monte les échelons jusqu’à être décisionnaire et change la politique des prix.
  • Change de pays.
  • Deviens président de la république.
  • Invente un moteur qui fonctionne avec du liquide vaisselle.

Mais non, c’est plus facile de mettre un gilet jaune et de sortir gueuler. C’est gratifiant, ça donne l’impression de faire des choses biens et d’agir. Sauf que c’est du vent.

C’est comme les gens qui sortaient dans la rue en 2015, et se prenaient en photo avec un panneau “Je suis Charlie” un grand sourire au lèvres et la foutaient sur Facebook / Instagram.

C’est comme quand tu veux te mettre à courir et que tu passe l’après-midi chez Décathlon pour choisir la meilleure paire de chaussures. Et après tu vas te plaindre qu’il y a trop de monde dans le magasin et tu n’as plus le temps pour courrir.

C’est comme quand tu vas au Macdo mais que tu prend une salade pour être diététique. Et après tu vas te plaindre de ne pas maigrir à cause de ta génétique.

Est-ce que c’est la faute du gouvernement si le prix de l’essence est trop cher ? J’en sais rien, et à vrai dire je m’en fous. Le problème n’est pas là. Le problème c’est que tu galères à payer ton essence à cause de tes crédits.

Se plaindre, demander des autres qu’ils agissent pour changer TA situation, c’est l’aveu le plus clair de ta faiblesse et ton impuissance. Parce qu’en te plaignant, tu acceptes de nier le fait que tu as le choix.

Il y a toujours un choix à faire, lequel vas-tu faire ?

Ça vaut pour toutes les situations de la vie. Ton train n’arrive pas et tu vas être en retard à cause des grèves ? C’est peut-être pas ta faute, mais tu as le choix:

a) Tu peux jouer (et finir par être) la victime et crier au scandale en insultant la SNCF de tous les noms.

b) Tu peux prendre la situation en main et faire ce que tu as faire pour corriger la situation: prendre ta voiture, ton vélo, marcher, t’arranger pour faire du télétravail.

Je pousse l’exemple très loin: tu marches tranquillement sur le trottoir lorsqu’un chauffard perd le controle de sa voiture et te renverse. Après hospitalisation on te dit que tu va boiter jusqu’à la fin de ta vie. C’est 100% pas de ta faute, on est d’accord ? Pourtant c’est toujours ta responsabilité en ce qui concerne la suite des événements. Tu peux vivre une vie misérable en haissant le conducteur irresponsable, le destin, les dieux ou qui tu veux, en te plaignant chaque jour jusqu’à ta mort.

Ou tu peux choisir de regarder vers l’avenir, te concentrer sur les milliers d’autres choses positives dans ta vie, oeuvrer pour de meilleures installations urbaines. Je ne dis pas que les deux choix sont aussi faciles l’un que l’autre. Je dis simplement que tu as le choix de ta réaction et de tes actes dans n’importe quelle situation.

Une météorite s’écrase sur ta maison. Clairement pas ta faute, mais tu peux hair le destin et être aigri ou au contraire te réjouir d’être encore en vie.

Tout est une question d’attitude.

Le point clé c’est que dans toute situation de vie, que tu sois “fautif” ou pas d’une circonstance, tu as le choix d’endosser le rôle de la victime, en cherchant sur qui jeter la faute, ou d’être acteur et prendre le contrôle de ta vie.

Et c’est au moment où tu réalise que tu as ce pouvoir que ta vie change. Tu passes de la victime à une personne qui a le contrôle de sa vie. Tu arrêtes de te plaindre sans cesse (sport préféré des français à ce qu’il parait) et agis à la place. Tu deviens la solution au lieu d’être le problème.

Au lieu de te plaindre de ce qui ne va pas, et dégrader la situation, agis pour faire en sorte qu’elle s’améliore.