Il se peut que lors de votre prochain entretien le recruteur axe ses questions essentiellement sur vos compétences et vos réalisations, afin de cerner votre potentiel et voir ce que vous pouvez apporter à la société.Vous devrez alors raconter en détails vos missions réalisées et vos achèvements. Mais même si vous n’êtes pas à l’aise lorsqu’il s’agit de détailler vos réalisations de manière claire et intéressante, ne paniquez pas: utilisez la méthode S.T.A.R.

La méthode S.T.A.R est une technique pour organiser et faciliter votre discours, lorsque vous devez répondre rapidement à des questions telles que: “Décrivez la mission la plus difficile / intéressante / gratifiante…” ou “Donnez-moi un exemple où vous avez…“.

  • Situation: Démarrez par une brève description du contexte de votre histoire (qui, quoi, quand, où, comment).
  • Tâche: Détaillez la ou les tâches que vous avez du exécuter, en soulignant les contraintes ou défis particuliers (deadlines, coûts, problèmes…)
  • Action: Décrivez les actions que vous avez réalisées, les mesures que vous avez prises afin d’accomplir ces tâches. Cette description devra mettre en valeur les compétences recherchées par le recruteur (intelligence, prise d’initiative, leadership, implication, etc…) sans les énoncer explicitement.
  • Résultat: Concluez par les résultats de vos efforts. Si possible donnez du concret (chiffres, faits, achèvements) afin d’illustrer et quantifier vos résultats.

Idéalement, vos histoires sur chaque mission réalisée doivent être comprises entre 1 et 3 minutes. De plus, dans votre discours, insistez sur les faits quantifiables et mesurables (“j’ai fait augmenter de 15% les performances générales de mon équipe”) plutôt que sur le subjectif (“J’ai été très satisfait de mes prestations”). Ajoutez, quand vous le pouvez, des phrases pour renforcer votre message, par exemple: “C’était très dur, mais ça valait le coup.”

Le point le plus important à retenir, c’est de toujours s’assurer que chaque histoire mette en valeur les compétences recherchées par le recruteur.

Par Melanie Pinola