Je ne regarde pas la télé mais je vis quand même en société et donc j’entends parler des faits divers et des gros événements qui font l’actualité.

S’il y a bien un truc que j’ai remarqué c’est qu’on vit dans une génération de demandeurs. Et quand je dis demandeur c’est pas demandeur d’emploi, c’est demandeur tout court.

Récemment c’est le prix de l’essence qui a fait péter un câble aux gens. Avant c’était le salaire d’un joueur de foot. Encore avant, celui de tel PDG ou de tel politicien.

Il y a toujours un truc qui va pas.

Redistribuez l’argent ! Baissez les prix ! Mettez-nous des conditions moins difficiles !

La solution de facilité

C’est devenu un sport national se plaindre. On est champions du monde, pas besoin de tournoi. C’est plié d’avance.

Il suffit de regarder sur ton fil d’actu Facebook en ce moment, voir ce que les gens partagent. Toujours en train de se plaindre de quelque chose.

Tu te dis peut-être que toi, tu n’en fais pas partie, et c’est possible Regarde simplement les dernières choses que tu as partagé sur les réseaux sociaux. S’il y a une image satirique, une vidéo dénonciatrice, un sujet qui met le doigt sur un problème de société actuel, bravo, tu fais partie du club.

On se plaint car c’est plus facile de se plaindre. C’est la solution de facilité, que de rejeter la faute sur les autres et ne pas prendre ses responsabilités. Prétendre que si notre situation n’est pas idéale, c’est la faute de quelqu’un d’autre.

La faute à Macron ceci, la faute à l’état cela. Un coup c’est la faute des riches, un coup celle des pauvres, qui nous prennent tout notre argent.

Et les grosses sociétés qui s’en mettent plein les fouilles, et mon patron qui se paye un salaire indécent.

Demander ou donner

Non seulement c’est presque toujours une question d’argent, mais en plus, c’est passer son temps à regarder ailleurs et exiger des autres qu’ils règlent nos problèmes.

Mais se plaindre ce n’est pas apporter une solution. Se plaindre c’est en rajouter au problème. Tu veux kiffer ta life ? Ne sois pas le problème, et n’y contribue pas. Soit la solution.

Mon message ne s’adresse pas aux 99% gens qui aiment se plaindre, mais aux 1% qui comprennent ou peuvent comprendre que la solution, ce n’est pas de demander, c’est de donner.

Tu vois le problème en vérité, ce n’est pas la société, l’État, le président, les impôts, le gouvernement, la télévision, les journalistes, les grosses sociétés, la bourse, ou l’argent. Le problème - et la solution - c’est ton état d’esprit.

Le problème c’est que tu te réveilles le matin, et tu regardes le monde et tu te dis :

“Tiens, qu’est-ce que peut m’apporter le monde aujourd’hui ?”

Alors que si tu fais l’inverse, le monde, ton monde change. Et si la première chose que tu te disais c’était :

Qu’est-ce que je peux apporter au monde aujourd’hui ? Qu’est-ce que je peux faire pour le rendre meilleur ?

Au lieu d’attendre que quelqu’un ou quelque chose arrive pour t’apporter ce dont tu penses avoir besoin.

Le problème est en toi. Les solutions aussi.

Je ne dis pas que le monde tourne rond, et que tout est parfait cui-cui les petits oiseaux, vive le bonheur. Loin de là. Je dis que tu cherches la solution au mauvaise endroit.

La solution n’est pas dans les mains de l’État, des politiciens, du gouvernement ou de tout autre entité. La solution, elle est entre tes mains. Il faut juste ouvrir les yeux, fermer la bouche, et se sortir les doigts du c*l.

Vivre ta vie en attendant que ce qui t’est dû te soit donné, que tu aie ce que tu mérites, c’est le moyen le plus sûr pour être malheureux et déçu.

Si tu veux que la vie te donne, il faut toujours l’aborder en voulant lui donner d’abord.