Objectif : courir un marathon, perdre 10 kilos, trouver le partenaire idéal…
Ça nous fait vivre, ça nous fait rêver. Mais pourquoi nos objectifs sont-ils si durs à atteindre ? Pourquoi est-ce qu’entre le moment où l’on se fixe un objectif, et celui où celui-ci est atteint, il y a toujours un fossé énorme qui semble impossible à franchir ?
C’est parce qu’entre les deux, il y a la vie, le quotidien.
Se fixer un objectif, c’est aller de 0 à 1%. Le réaliser, c’est passer de 99% à 100%. Mais entre les deux, il y 98%. Et ces 98%, c’est le chemin. C’est lui le plus important. Hors c’est celui qu’on néglige.
C’est pour ça que je répète que faire une fixation sur un objectif est le meilleur moyen d’échouer.
Ce qui compte c’est le chemin, entre le moment où démarre et l’arrivée. Tomber sur des obstacles, les surmonter, découvrir de nouvelles choses, échouer, progresser… Le processus, les efforts que l’on fait, et comment on s’améliore, c’est ça la vraie récompense. Le résultat obtenu à la fin n’est qu’un bonus.
Le vrai optimisme, ce n’est pas d’être persuadé que tout va bien se passer et qu’on va tout réussir. C’est plutôt de se concentrer sur le chemin et l’apprécier, en ayant conscience de son objectif mais sans faire une fixation dessus. De prendre du plaisir à l’effort.
C’est apprécier chaque fois qu’on va courir ou à la salle de sport.
C’est aimer les heures à répeter les mêmes gestes.
C’est apprécier les moments difficiles et les surmonter.
C’est essuyer des refus et des rejets et comprendre que c’est nécessaire.
Oublie les résultats. Laisse-les venir d’eux-mêmes en ayant la bonne attitude au quotidien.